Ce mercredi 16 décembre, trois groupes de participants ont assisté à la diffusion du film « Azur et Asmar » suivi d’un débat. Ce fut l’occasion d’aborder le sujet de la tolérance et de la différence de l’autre au travers d’un magnifique conte en français et en arabe classique.
Il y a bien longtemps, deux enfants étaient bercés par la même femme. Azur, blond aux yeux bleus, fils du châtelain, et Asmar, brun aux yeux noirs, fils de la nourrice. Elevés comme deux frères, les enfants sont séparés brutalement. Mais Azur, marqué par la légende de la Fée des Djins que lui racontait sa nourrice, n’aura de cesse de la retrouver, au-delà des mers. Les deux frères de lait devenus grands partent chacun à la recherche de la Fée. Rivalisant d’audace, ils iront à la découverte de terres magiques, recelant autant de dangers que de merveilles… (source : allocine)
Comme l’explique Michel Ocelot, Crapoux est le personnage qui montre la difficulté d’intégration du réalisateur à son arrivée en France dans les années 1950.
C’est pour cela que les dialogues en arabe du film ne sont ni doublés, ni sous-titrés.
Un débat a suivi avec des questions ou réflexions telles que :
Comment perçoit-on le pays de l’autre ? Faut-il masquer nos différences ?
Sur le travail d’équipe et la solidarité, l’amour et nos valeurs.
Leurs impressions sur les préjugés, exemple : les yeux bleus portent malheur.
Le sentiment d’être mal traité ou de ne pas faire de différence de valeurs ou de religions.
La conclusion était que nos différences sont nos richesses, allons les uns vers les autres sans jugement pour mieux se connaitre et vivre ensemble.
Tel que cela se passe au centre du Béguinage.